Les LPs engrangent plus qu’ils ne décaissent. En effet, depuis 4 années consécutives, ils ont un flux net de trésorerie avec les GPs positif, une première historique pour le métier, selon le rapport annuel de Bain & Company. Cet écart entre les fonds levés et les fonds retournés est permis par un marché mondial très vendeur. En effet, les sorties ont représenté 456 milliards de dollars (412 milliards d’euros) en 2014, soit une progression de près de 30% vis-à-vis du précédent pic de 2007 et ses 354 milliards de dollars (320 milliards d’euros). Dans le même temps, les investissements en buyout se sont limités à 252 milliards de dollars (227,6 milliards d’euros). Les LPs recyclent ces fonds retournés et les réinjectent dans le capital investissement. Malgré une baisse de 6% entre 2013 et 2014 des levées de fonds – due à la réduction des méga fonds de buyout passés de cinq à un – l’année fut bien meilleure que 2010, 2011 et 2012. Ils sont passés de cinq à un entre 2013 et 2014. Bain note même dans son rapport annuel que : « malgré la sollicitation des GPs pour de nouveaux fonds, qui dépasse la demande des LPs, […] un plus grand nombre de sociétés de gestion parvient à atteindre son objectif. En effet, avec autant d’argent dans les mains des LPs, les allocations qui ne peuvent être investies dans les fonds les plus performants sont réparties dans les autres véhicules. […] Les LPs ont restauré leur confiance dans le private equity et augmentent leur capacité d’allocation. »
Quatrième année de retours positifs pour les LPs
Les LPs engrangent plus qu'ils ne décaissent. En effet, depuis 4 années consécutives, ils ont un flux net de trésorerie avec les GPs positif, une première historique pour le métier, selon le rapport annuel de Bain & Company. Cet écart entre les fonds levés et les fonds retournés est permis par un marché mondial très vendeur. En effet, les sorties ont représenté 456 milliards de dollars (412 milliards d’euros) en 2014, soit une progression de près de 30% vis-à-vis du précédent pic de 2007 et ses 354 milliards de dollars (320 milliards d’euros). Dans le même temps, les investissements en