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Voilà une année contrastée. Malgré un climat des affaires du capital investissement relativement euphorique en 2018, notamment sur le front des levées et des sorties, l’investissement s’est montré plus polarisé que lors du millésime précédent. D’après les statistiques de France Invest, portant sur le premier semestre de 2018, la hausse continue du volume d’argent mis au travail depuis 2012 a marqué le pas : 6,1 milliards d’euros ont été investis par les membres de l’association contre 6,4 milliards au premier semestre de 2017. En plus de cette tendance générale, une des pistes d’explication de la baisse des volumes sur certaines de nos catégories serait l’augmentation de l’investissement hors de France des fonds hexagonaux : près de 1,3 milliard d’euros ont été investis à l’étranger au premier semestre 2018, contre 950 millions au S1 2017. Et aussi le fait que la compétition est très intense entre les investisseurs sur un nombre limité de dossiers, avec beaucoup d’appelés et peu d’élus. Certains jouent sûrement aussi la prudence, échaudés par le niveau actuel des valorisations, notamment sur le midmarket : avec une moyenne européenne de valorisation à 9,8 fois l’Ebitda pour l’indice Argos au troisième trimestre de 2018, la note reste salée si les perspectives de croissance ne justifient pas le prix. Et avec des corporates qui ont payé en moyenne 9,9 fois l’Ebitda, les fonds n’ont pas toujours remporté les deals, eux qui ont misé « seulement » 9,3 fois l’Ebitda.

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