Les fonds veulent participer au big bang des medias

« La production a le plus de valeur : un studio avec un catalogue fourni, même avec peu de croissance, sera bien valorisé en s’apparentant à un actif proche de l’infrastructure dont les revenus sont prévisibles et de long terme », Eric Schaefer, Montefiore

De la production à la diffusion, les grandes manœuvres se multiplient dans le secteur de l’audiovisuel en réaction à l’avènement des plateformes digitales de streaming et de VOD. Elles alimentent la demande mondiale de contenus et incitent leurs fournisseurs à se consolider pour suivre le rythme. Les fonds d’investissement y ont décelé un débouché pour leur poudre sèche, que ce soit en entrant au capital des acteurs les plus susceptibles de servir de points de fixation ou en intervenant comme financeurs privés de la production de films et séries.