Par Louis Catala,
vice-président chez Efeso Management Consultants
Le secteur du private equity sort progressivement de la crise depuis le milieu du premier semestre. Une situation qui s’accompagne de modifications sensibles pour les acteurs du marché. Parmi celles-ci figure le sujet de la durée des cycles d’investissement : ils sont désormais sensiblement plus longs. Alors que les cycles de détention en portefeuille avaient une durée moyenne de l’ordre de cinq ans, il est maintenant courant de voir des cycles s’étendre sur six à huit ans. Ce nouveau contexte permet de faire bouger les frontières des plans de création de valeur et incite les fonds de private equity à déployer des logiques plus proches de celles des industriels. Cette évolution offre l’opportunité d’exploiter pleinement le potentiel des entreprises. Les enjeux d’optimisation industrielle sont plus que jamais au cœur de la relation tripartite entre les entreprises, les investisseurs et les conseils en stratégie industrielle. Deux préoccupations majeures se dégagent : comment améliorer les capacités de production et comment intégrer les enjeux environnementaux pour produire de manière plus responsable tout en maîtrisant les coûts. Dans ce contexte renouvelé, cinq composantes essentielles des plans de création de valeur méritent notre attention pour assurer la réussite d’un projet.