« Cette opération permet de reporter la maturité de la dette, de relever légèrement le levier à 3 fois l’Ebitda, et de doter l’entreprise de moyens importants pour financer ses investissements »
La participation d’Abenex (majoritaire), Nixen et Cerea, refinance sa dette. La chaîne de restaurants conservait une partie de créances in fine dues en 2016, et mises en place lors du LBO de 2008. Ce reliquat de dette était de l’ordre de 2,5x l’Ebitda de la société. « Cette opération permet de reporter la maturité de la dette, de relever légèrement le levier à 3 fois l’Ebitda, et de doter l’entreprise de moyens importants pour financer ses investissements », explique Olivier Moatti, associé-gérant d’Abénex Capital. La nouvelle structure comprend entre 50 et 100 millions d’euros de dette senior in fine, ainsi qu’une ligne de capex de 30 millions. Le pool bancaire historique (Calyon, Société Générale, IKB, LCL, Rabobank) mené par CA-CIB, le coordinateur, abonde le nouveau financement. Ils sont rejoints par les fonds de dette d’Idinvest et d’Arkéa. Pour Olivier Moatti : « L’objectif est de répondre à un plan de développement ambitieux, avec, dès 2015, l’ouverture de huit restaurants Buffalo Grill, et quatre ou cinq Buffalo Burger [nouveau concept lancé en février, ndlr]. » Ce refinancement est le deuxième pour la participation des fonds, puisqu’ils avaient déjà remboursé la tranche mezzanine (Céréa Mezzanine, Paris-Orléans, Alcentra) en 2011. En 2014, le groupe a enregistré un chiffre d’affaires de 522 millions d’euros réparti entre 331 restaurants pour 5 560 salariés, soit une progression de 50% des revenus de l’enseigne de restauration par rapport à 2008. Une croissance du volume d’affaires qui n’incite pas pour autant les actionnaires financiers à se déclarer vendeurs, et ce malgré la septième bougie que fêtera, en octobre 2015, Buffalo Grill au sein de leur portefeuille.