Seules 0,2 à 0,3 % des entreprises hexagonales, cotées ou non, comprenant entre 10 et 5 000 salariés sont concernées par la croissance externe
Les 143 000 PME et ETI françaises n’enclenchent que 300 à 500 build-up par an, dont 40% des cas grâce à un fonds d’investissement. Ce nombre d’add-on devrait être cinq fois supérieur durant 10 ans pour faire émerger les 4 000 ETI manquantes en France, selon l’étude « Acquérir pour bondir » de Bpifrance Le Lab. Seules 0,2 à 0,3 % des entreprises hexagonales, cotées ou non, comprenant entre 10 et 5 000 salariés sont concernées par la croissance externe. Une défaillance qui se retrouve aussi parmi les plus fortes capitalisations. En effet, l’étude pointe qu’à niveau de valorisation équivalent, les sociétés du SBF 120 n’ont acquis que 40 start-up au cours des trois dernières années, contre quatre fois plus, soit 160 acquisitions, pour Google, Apple, Facebook, Amazone et Microsoft.