Atlantia (opérateur italien), les fonds Macquarie, Global Infrastructure Partners, Industry Funds Management, Meridiam associé à l’espagnol Ferrovial, un consortium regroupant Vinci, la Caisse des dépôts et Predica, seraient candidats
Le gouvernement a publié le 7 mars 2016 au journal officiel les décrets autorisant la privatisation des aéroports de Lyon et Nice. L’Etat détient 60% du capital de ces deux infrastructures, le solde revenant aux CCI (25%), et collectivités territoriales (15%). Le contrat de régulation économique 2015-2019 des aéroports de Lyon (Lyon-Saint Exupéry et Lyon-Bron) estime la valorisation de la structure autour de 13 fois son Ebitda. Pour mémoire, la récente privatisation de l’infrastructure aéroportuaire de Toulouse-Blagnac s’est faite pour un multiple de 18 fois l’Ebitda. Les deux actifs de l’Etat affichent une rentabilité positive, de 21,6 millions d’euros pour Nice Côte d’Azur (qui comprend aussi les aéroports d’affaires Mandelieu et Saint Tropez), pour un EBE à 100,4 millions, et 11,1 millions d’euros pour ceux de Lyon pour 53,2 millions d’EBE, en 2014. Ces deux sociétés aéroportuaires se classent respectivement troisième et quatrième sur le marché français avec 11,7 millions de passagers et 8,5 millions en 2014.