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D.R.

Hausse des tickets

Cet effet de taille a aussi pour conséquence d’élargir le deal flow d’Antin qui va quasiment doubler la taille de son ticket unitaire. « Nous regardons des dossiers pouvant atteindre 1,5 milliard d’euros en intégrant des co-investissements, là où notre troisième fonds investissait entre 300 et 700-800 millions. Nous pouvons descendre jusqu’à 400 millions d’euros si nous avons des perspectives de réinvestissements dans le cadre de build-up, précise Alain Rauscher, qui investit toujours en majoritaire. De manière générale, la taille des tickets a fortement augmenté sur le marché et nous sommes devenus une solution crédible de liquidité pour des corporates qui souhaiteraient céder des actifs, tout en évitant les infrastructures régulées. Nous venons ainsi d’acquérir pour 1,25 milliard d’euros des actifs de Veolia aux Etats-Unis. D’ailleurs, nous prévoyons d’investir 30% du fonds outre-Atlantique, le solde étant alloué à l’Europe de l’Ouest. »
La dizaine d’opérations prévue sera réalisée dans quatre secteurs d’activité : l’énergie et l’environnement, les transports, les télécoms et la santé. Cette stratégie, mise en oeuvre depuis 2008, a permis à Antin de signer un TRI brut de 24% sur son first time fund de 1,1 milliard d’euros. « Nous nous posons la question de la diversification vers deux axes : la levée d’un fonds midcap qui nous permettrait de revenir sur des deals que nous ne faisons plus en raison de la hausse de notre taille et celle d’un fonds dédié à la transition énergétique », révèle Alain Rauscher.
 
Conseils : agent de placement : Evercore Private Funds Group ; juridiques : Kirkland & Ellis, Goodwin (Arnaud David, Sarah Michel, Xavier Couderc-Fani, Sébastien Clisson)

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