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D.R.

L’adage boursier selon lequel les arbres ne montent pas jusqu’au ciel trouve son illustration pour les marchés privés dans l’indice Argos du troisième trimestre : il fait ressortir une baisse des valorisations sur le midmarket de la zone euro, avec un multiple médian de 11 fois l’Ebitda contre 11,6 fois entre fin mars et fin juin. Tout en restant à un niveau élevé, l’indice met ainsi fin à quatre trimestres de croissance ininterrompue.
« Selon nous, deux facteurs expliquent cette petite correction. D’abord, les fonds sont revenus à des prix proches de la moyenne du marché alors qu’ils avaient tendance à tirer les valorisations vers le haut ces derniers mois. Au troisième trimestre, ils ont payé 11,3 fois l’Ebitda, contre 12,9 fois dans l’édition précédente de l’indice, à comparer aux 10,9 fois déboursés par les acquéreurs stratégiques, explique Louis Godron, président d’Argos Wityu. Le deuxième élément est la normalisation en cours du poids des secteurs les plus onéreux et les plus prisés, notamment la tech et la santé : les investisseurs ont refait des transactions dans d’autres domaines qui ont enregistré eux aussi une progression de leurs multiples de valorisation. Le constat général est que beaucoup d’entreprises de beaucoup de secteurs ont bien résisté à la crise du Covid et que l’économie dans son ensemble se porte plutôt bien. » En dépit de ces deux évolutions, un quart des deals recensés au troisième trimestre se sont encore conclus à plus de 15 fois l’Ebitda.

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