« Nous allons pouvoir suivre la hausse des tickets qui s’observe dans les secteurs que nous couvrons, à savoir les télécoms, l’énergie et les infrastructures sociales. Nous allons aussi réaliser un plus grand nombre de deals », Vincent Levita, InfraVia
A l’aube de ses 15 ans (la société de gestion a vu le jour en 2008), InfraVia porte ses actifs sous gestion à 10 milliards d’euros à l’occasion du closing final de la cinquième génération de son fonds flagship. Le GP spécialisé en infrastructures, qui a entamé une diversification dans le growth tech depuis deux ans, a levé 5 milliards d’euros. Il s’était fixé un objectif à 3 milliards sachant que le fonds IV avait réuni 2 milliards d’euros en 2018.
« Un fonds de cette taille attire des investisseurs étrangers qui nous considéraient peu jusqu’à présent : 40% des LPs du fonds V sont extra-européens, principalement américains, moyen-orientaux et asiatiques, ce qui est une fierté et souligne l’intérêt du marché européen de l’infrastructure qui reste notre terrain de jeu exclusif. Par ailleurs, nos souscripteurs existants nous soutiennent fortement puisqu’ils représentent 2,7 milliards d’euros sur les 5 milliards, note Vincent Levita, président d’InfraVia. En ce qui concerne le déploiement, nous allons pouvoir suivre la hausse des tickets qui s’observe dans les secteurs que nous couvrons, à savoir les télécoms, l’énergie et les infrastructures sociales. Nous allons aussi réaliser un plus grand nombre de deals, sans doute autour d’une douzaine contre 8 dans le véhicule précédent. »
InfraVia reste focalisé sur sa stratégie « value-add », qui consiste à entrer au capital des gestionnaires et développeras d’infrastructures et à les accompagner dans leur développement, éventuellement par croissance externe, plutôt qu’à financer les seules sociétés de projets. Suite au premier closing réalisé début juillet, InfraVia European Fund V a réalisé trois opérations : Grandir (crèches, France), Liberty Networks Germany (fibre, Allemagne) et Fibre Networks Ireland (fibre, Irlande).