Les efforts des membres de France Invest (présidée par Claire Chabrier, photo) en faveur de la parité peinent à porter leurs fruits : la part des femmes au sein des équipes d’investissement françaises en 2021 a stagné à 27%
Le private equity a encore beaucoup à faire pour gagner en attractivité auprès des femmes. Lors d’un récent événement de France Invest, il a été mis en lumière que 50% des femmes de moins de 35 ans travaillant actuellement dans le secteur ne se voient pas y faire l’intégralité de leur carrière, contre 18% des hommes, estimant que cette activité est peu compatible avec une vie de famille. Si cette donnée ne figure pas dans le 12ème baromètre de la parité établi avec Deloitte, elle n’est qu’une illustration supplémentaire de ses principaux enseignements. Le premier d’entre eux est une stagnation à 27% de la proportion de femmes au sein des équipes d’investissement françaises en 2021. En outre, celle-ci continue à reculer au fur et à mesure que les femmes progressent dans la hiérarchie : elles étaient 38% à occuper un poste d’analyste ou de chargée d’affaires (-1 point par rapport à 2020), 24% étaient directrices de participations (-1 point), 22% membres du directoire ou du comité exécutif (+1 point) et seulement 17% (-2 points) associées. A l’horizon 2030, France Invest continue à viser 40% de femmes dans les équipes d’investissement et 25% ayant une responsabilité dans les décisions du comité d’investissement.