« Nous avons beaucoup de demandes pour des investissements liés à la réindustrialisation et à la transition énergétique. Généralement, nous intervenons en tranche C complétant un package bancaire », Annie-Laure Servel, Artemid
Capza poursuit la mise à jour de ses stratégies de dette privée. Quelques semaines après le premier closing de son fonds Private debt 6 à 1,2 milliard d’euros, la société de gestion a annoncé la clôture du troisième fonds de dette senior (ASL III) géré par son équipe Artemid : la levée a été stoppée tout proche du hard cap de 500 millions d’euros, auxquels s’est ajouté un mandat de 100 millions qui co-investit avec le fonds principal dans les entreprises dont l’Ebitda dépasse 15 millions d’euros. Entre 8 et 15 millions d’euros, ASL III intervient donc seul. Quant à l’articulation entre Private debt 6 et ASL III, elle repose principalement sur le levier que les uns et les autres acceptent de prendre, le seuil étant fixé autour de 3,5-4 fois l’Ebitda. « Nous n’allons pas au-delà de 3,5 ou 4 fois de levier sachant que nous investissons des tickets de l’ordre de 18-20 millions d’euros. Ils sont en légère hausse par rapport au fonds précédent, qui avait réuni 413 millions d’euros, mais la principale différence réside plutôt dans le nombre d’opérations que nous ambitionnons de mener à bien, à savoir une trentaine dans un souci d’augmenter la diversification du fonds, résume Annie-Laure Servel, managing partner d’Artemid. Ce positionnement a non seulement été validé par la grande majorité de nos LPs historiques, qui ont réinvesti, mais a également convaincu des nouveaux souscripteurs, notamment des caisses de retraite et mutuelles qui nous ont rejoints. »