« Ce lien avec CentraleSupélec nous amène à nous positionner sur des sujets plutôt deeptech, dans les secteurs de la santé et des transitions industrielle et environnementale principalement », Cédric Curtil, CentraleSupélec Venture
CentraleSupélec Venture dispose désormais de 12 millions d’euros pour démarrer ses investissements. Pour ce premier closing, ce fonds a bénéficié du soutien de la fondation CentraleSupélec, de l’association des anciens et de l’apport d’une centaine d’alumni. D’autres devraient y contribuer et ses promoteurs ne s’interdisent pas d’accueillir des institutionnels ou des corporates qui se montreraient intéressés. Destiné à financer des start-up liées à CentraleSupélec, il vise au final 20 à 25 millions.
« Nous constituons une brique supplémentaire d’un dispositif de soutien à l’entrepreneuriat déjà mature au sein de l’école. CentraleSupélec fait déjà fonctionner un accélérateur, un incubateur, ainsi qu’un programme de bourses », rappelle Cédric Curtil, ancien du fonds de corporate venture de Vivendi recruté à la Société Générale pour piloter ce projet. Celui-ci a été suggéré à la direction de CentraleSupélec par deux anciens élèves pleinement immergés dans le VC français : l’associé de Partech Jean-Marc Patouillaud, promotion Supélec 1981, et celui d’Isai Pierre Martini, diplômé de Centrale en 1998. Depuis, les deux établissements ont fusionné.