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D.R.

Les grandes manœuvres continuent sur le segment de l’infrastructure. A l’instar de ce qu’il se passe dans la dette privée, les plateformes sont avides de se positionner sur une classe d’actifs présentant l’immense avantage d’être relativement acyclique et protégée de l’inflation. CVC et Bridgepoint sont montés aux avant-postes du mouvement de consolidation attendu en annonçant, coup sur coup, les rachats de DIF Capital Partners et d’Energy Capital Partners respectivement.
CVC est sorti du bois le 5 septembre, rendant publique son entrée comme actionnaire majoritaire au capital du gestionnaire d’actifs néerlandais et s’engageant « à acquérir les parts restantes ultérieurement. » DIF Capital Partners, fondé en 2005 et gérant 16 milliards d’euros d’actifs, opère depuis 11 bureaux situés à Amsterdam, Francfort, Helsinki, Londres, Luxembourg, Madrid, New York, Paris, Santiago, Sydney et Toronto. Il déploie deux stratégies d’investissement dans les infrastructures régulées, de type Core et Core plus. Son fonds flagship de sixième génération a été clôturé à 3,03 milliards d’euros en novembre 2020 et le deuxième millésime de sa gamme CIF (Core Infrastructure II) a réuni 1,012 milliard début 2021. Ce dernier cible spécifiquement trois secteurs que sont les télécoms, les transports et l’énergie. Le rapprochement de CVC et DIF portera les encours de la plateforme globale, également présente sur les marchés du LBO, du crédit et du secondaire (via Glendower Capital, acquis en 2022 par CVC), à 177 milliards d’euros. Il devrait être finalisé au quatrième trimestre 2023 ou au premier trimestre 2024.

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