
« Au cours des derniers mois, nous avons confirmé qu’il existe en Europe un réservoir très important d’entreprises de taille petite et moyenne qui développent des solutions permettant de préserver les limites planétaires et qui ont le potentiel pour devenir des groupes mondiaux grâce à une stratégie de buy-and-build », Wilfried Piskula, Eurazeo
Quelques jours seulement séparent le closing initial et l’investissement inaugural du premier fonds de buyout à impact d’Eurazeo. Ces deux étapes ont été franchies fin février et une deuxième prise de participation devrait être annoncée d’ici quelques semaines. Eurazeo Planetary Boundaries Fund, dont la stratégie s’appuie sur le cadre scientifique des « limites planétaires* », considéré comme une manière d’évaluer l’état de la planète et de l’environnement, a donc sécurisé 300 millions d’euros. Comme elle le fait habituellement, la société de gestion cotée y a contribué avec son bilan pour un montant non dévoilé ; à terme, son ticket représentera 20% de la taille finale du fonds.
*le changement climatique, l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, le changement d’usage des sols, l’utilisation de l’eau douce, l’acidification des océans, l’appauvrissement de l’ozone stratosphérique, l’augmentation des aérosols dans l’atmosphère, l’introduction d’entités nouvelles dans la biosphère