« Nous nous donnons encore trois ans pour atteindre notre objectif d’un portefeuille de 25 à 30 lignes ; nous n’avons pas de problème de deal flow mais faisons preuve d’une certaine prudence et d’une plus forte sélectivité compte tenu de la conjoncture », Yann Marteil, Shift4Good
Shift4Good a franchi la ligne d’arrivée de la levée de son premier fonds de venture en décembre dernier, atteignant 220 millions d’euros. Les institutionnels en représentent la moitié mais il affiche également un contingent important d’industriels (Renault, Motul, Edenred…), pour environ 35% de sa taille finale, le solde ayant été apporté par des family offices. Cette first time team spécialisée dans le secteur de la mobilité était sur la route depuis mi-2022, avec un tout premier objectif initialement communiqué de 300 millions d’euros.
« A partir de 200 millions d’euros, nous avons les moyens de déployer notre thèse d’investissement centrée sur les séries A et B à l’échelle mondiale, estime Yann Marteil, associé cofondateur de Shift4Good et ancien patron de Via ID. Nous nous donnons encore trois ans pour atteindre notre objectif d’un portefeuille de 25 à 30 lignes ; nous n’avons pas de problème de deal flow mais faisons preuve d’une certaine prudence et d’une plus forte sélectivité compte tenu de la conjoncture. Cela dit, la diversité des segments et des régions du monde où nous investissons nous permet de bénéficier d’un effet acyclique favorable. »
