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D.R.

Le fonds fait part de sa volonté de se séparer du spécialiste de la fabrication de produits préfabriqués en béton qu’il détient depuis 2007. LBO France l’avait acquis auprès d’IK pour 940 millions d’euros, soit 7,6 fois l’Ebitda 2006; l’entreprise réalisait alors 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires. En neuf ans, Consolis a donné du fil à retordre à ses partenaires financiers. En effet, le fabricant, pénalisé par le ralentissement du secteur de la construction, avait fait l’objet d’une restructuration de dette en 2011. LBO France avait alors réinjecté 35 millions d’euros dans l’entreprise, dont la dette mezzanine de 70 millions avait été convertie en PIK note. Son chiffre d’affaires était passé de 1,7 milliard d’euros à 1,3 milliard entre 2008 et 2012, tandis que l’Ebitda chutait de 160 millions d’euros à 75 millions. Bis repetita en 2013, au terme d’une procédure de conciliation, la dette nette de Consolis, qui s’élevait fin 2012 à 760 millions d’euros, a été réduite de plus de moitié, à 300 millions d’euros. La nouvelle dette était alors composée d’une tranche remboursable in fine en décembre 2017, et d’une part amortissable de 15 millions d’euros à échéance 2015. Par ailleurs, une recapitalisation de 90 millions d’euros avait été prévue. LBO France a réinjecté 45 millions d’euros, complétés par 22,5 millions apportés par Bayside Capital, le fonds de dette de HIG, et par 22,5 millions accordés par des prêteurs historiques.

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