« Les sociétés de private equity se sont rapidement adaptées avec une nouvelle manière de travailler et ont désormais envie d’exploiter les bouleversements du marché pour grandir », Antoine Colson, IPEM
L’année 2020 n’a pas ébranlé la confiance des acteurs du private equity, au contraire. L’étude annuelle de l’IPEM indique que les GPs européens saluent le travail des gouvernements et débordent d’ambition. L’IT et la santé devraient en être les principaux bénéficiaires.
Les valorisations inquiètent toujours
L’optimisme ambiant n’empêche pas quelques préoccupations de perdurer. L’inflation des valorisations trône toujours au sommet des menaces planant sur l’industrie en 2021, citée par 89% des répondants contre 86% il y a un an. Par ailleurs, les GPs européens se montrent partagés concernant les perspectives de déploiement de leurs capitaux : d’un côté, ils sont 71% (+22 points en un an) à s’inquiéter du niveau de leur dry powder ; de l’autre, 85% (+14 points) des investisseurs interrogés estiment que 2021 sera une bonne année pour mettre au travail leurs fonds. Notons également que 68% des répondants craignent un manque d’opportunités d’investissement attractives.
Private equity et impact
Les GPs européens savent donc où et comment investir. Mais aussi pourquoi, comme l’explique Antoine Colson : « Ressort le sentiment que les investissements ne doivent pas avoir pour simple objectif des résultats financiers. Dans ce virage qui pourrait s’avérer vital pour la pérennité de cette classe d’actifs, le private equity doit saisir l’opportunité de soutenir la relance économique tout en promouvant le programme de réformes environnementales et sociales. »