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D.R.

Les valorisations inquiètent toujours 

L’optimisme ambiant n’empêche pas quelques préoccupations de perdurer. L’inflation des valorisations trône toujours au sommet des menaces planant sur l’industrie en 2021, citée par 89% des répondants contre 86% il y a un an. Par ailleurs, les GPs européens se montrent partagés concernant les perspectives de déploiement de leurs capitaux : d’un côté, ils sont 71% (+22 points en un an) à s’inquiéter du niveau de leur dry powder ; de l’autre, 85% (+14 points) des investisseurs interrogés estiment que 2021 sera une bonne année pour mettre au travail leurs fonds. Notons également que 68% des répondants craignent un manque d’opportunités d’investissement attractives.

Certaines industries sont toutefois d’ores et déjà soigneusement cochées dans l’agenda de nombreux investisseurs. En matière de buyout, seulement 20% des sondés affirment n’avoir aucune préférence à l’aube de cette nouvelle année (contre 32% en 2020). 55% des GPs mentionnent les technologies de l’information (32% en 2020) et 54% l’industrie pharmaceutique (42% en 2020) comme des secteurs attractifs. Côté VC, la santé et les technologies médicales sont toujours perçues comme les plus attractives des industries (55% des personnes interrogées les évoquent). 
En outre, les passeports s’abîmeront peu ces prochains mois. De nombreux GPs annoncent qu’ils seront focalisés sur leur propre territoire en 2021. 97% d’entre eux sont ainsi plus enclins à traiter dans leur pays qu’à l’étranger. Seuls 59% s’imaginent s’activer au-delà de leurs frontières (contre 70% en 2020). Ils sont 51% à envisager investir plus que l’an passé dans leur pays, alors qu’ils n’étaient que 32% il y a un an.

Private equity et impact


Les GPs européens savent donc où et comment investir. Mais aussi pourquoi, comme l’explique Antoine Colson : « Ressort le sentiment que les investissements ne doivent pas avoir pour simple objectif des résultats financiers. Dans ce virage qui pourrait s’avérer vital pour la pérennité de cette classe d’actifs, le private equity doit saisir l’opportunité de soutenir la relance économique tout en promouvant le programme de réformes environnementales et sociales. »
Les investisseurs européens estiment avoir d’ores et déjà un impact positif sur d’importants enjeux actuels, en particulier le changement climatique et la transition énergétique (66%), la santé (66% également) et l’éducation (52%). Les GPs sont en revanche moins convaincus par les effets du PE sur les problématiques sociales. Seulement 30% des sondés jugent que leur activité contribue actuellement à contrecarrer inégalités et pauvreté et 42% jugent qu’elle a un effet sur la représentation de la diversité.
Enfin, 82% des GPs européens pensent que le PE va progresser en ce qui concerne les critères ESG. Une conviction répartie dans toutes les régions, tous les secteurs et toutes les tailles de fonds. D’ailleurs, 15% des personnes interrogées par l’IPEM ont déjà lancé une stratégie d’impact 18% comptent le faire d’ici les 12-24 prochains mois. Reste qu’ils sont encore 51% à n’avoir aucune ambition dans ce domaine.

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