« Beaucoup de développeurs qui se sont lancés ces dernières années sont issus de producteurs établis et ont donc à la fois l’expérience et la connaissance des process de développement de projets ENR », Maxime Hannedouche, Smalt Capital
Smalt Capital pose les bases d’un nouveau pôle d’expertise et d’investissement dédié aux infrastructures de production d’énergie renouvelable. La société de gestion de la Côte d’Azur lève actuellement son premier fonds Smalt ENR de dette obligataire destiné à financer les phases de développement des projets. « Ces périodes qui précèdent la construction des infrastructures sont généralement assez longues, entre 4 et 6 ans, et nécessitent une forte immobilisation de capex. Leur coût est estimé à environ 10% des capex globaux. Historiquement, les développeurs faisaient appel à des fonds d’equity pour les financer ; aujourd’hui, ils sont plus réticents à se diluer et à perdre une partie de leur indépendance, au risque de devoir limiter leur rythme de développement. L’instrument obligataire est donc particulièrement adapté, surtout que beaucoup de développeurs qui se sont lancés ces dernières années sont issus de producteurs établis et ont donc à la fois l’expérience et la connaissance des process de développement de projets ENR. En outre, nous financerons des portefeuilles de projets de plusieurs dizaines de mégawatts et nous focaliserons sur les technologies matures de l’éolien, du solaire, de l’hydroélectricité et de la méthanisation », explique Maxime Hannedouche, lui-même ancien de Neoen, arrivé chez Smalt Capital en avril 2021 pour porter cette nouvelle stratégie. Il sera rejoint le 1er janvier par Amaury Schoenauer, jusqu’à présent directeur des financements structurés de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse.