« Nous intervenons souvent à l’occasion du dernier tour avant qu’elles n’atteignent la rentabilité, et alors que nous observons de plus en plus d’IPO, de rachats par des corporates et d’intérêt des fonds de LBO », Bruno Crémel (à droite sur la photo), Partech
Partech a augmenté ses capacités d’investissement en growth de plus de 50%, closant son deuxième vintage à 650 millions d’euros. Son objectif était initialement fixé à 600 millions, cinq ans après un first time fund doté de 400 millions. Cette levée a été marquée par un réinvestissement de la quasi-totalité des LPs du véhicule inaugural et par une augmentation du nombre de souscripteurs américains. Les Etats-Unis sont ainsi devenus le deuxième pays d’origine des LPs de Partech derrière la France.
« Nous voulons continuer à jouer notre rôle de lead investor en investissant dans des entreprises tech européennes à forte croissance, actives aussi bien en B2B qu’en B2C. Il peut s’agir de sociétés “bootstrapées“, c’est-à-dire qui se sont développées sans lever d’argent, ou qui réalisent leurs tours de séries B-C, et dans tous les cas qui ont besoin d’une injection d’equity pour accélérer, passer du statut de leaders locaux à celui de leaders globaux, et éventuellement réaliser des opérations de croissance externe. Nous intervenons souvent à l’occasion du dernier tour avant qu’elles n’atteignent la rentabilité, et alors que nous observons de plus en plus d’IPO, de rachats par des corporates et d’intérêt de la part de fonds de LBO pour ces firmes technologiques à forte croissance », expose Bruno Crémel, l’un des deux general partners du fonds Growth de Partech avec Omri Benayoun.