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D.R.

La French Tech subit de plein fouet le reflux des VCs américains qui ont été à l’origine de quelques-unes des plus grosses levées de fonds de ces dernières années. C’est ce que met en lumière une récente étude* publiée par François Véron et Salim Hassad, respectivement managing partner et principal chez Newfund, et portant sur le premier trimestre 2023. Sur cette période, les start-up françaises ont levé globalement 1,36 milliard d’euros à comparer aux près de 4,3 milliards collectés sur les trois premiers mois de 2022, soit une chute de 68%. « Au total, on estime que les fonds américains ont représenté 40% des montants investis dans les start-up françaises en 2021 et 2022 (portés par les levées de fonds les plus importantes, de plus de 50 millions d’euros). Leur participation a chuté à moins de 5% en 2023 », peut-on lire dans l’analyse. A fin mars, ces investisseurs n’avaient participé qu’à 50% des levées de fonds de plus de 50 millions rendues publiques en France (trois sur six) ; en 2022, leur part de marché sur ce segment a atteint 73%.
Dans ce contexte, le marché français devrait renouer avec une forme de normalité qui était celle des années 2019-2020 : en ligne avec les performances de ces deux exercices, environ 5 milliards d’euros pourraient être levés par la French Tech cette année, selon les projections de Newfund. « Le ralentissement se constate sur l’ensemble de la chaîne de financement, et plus particulièrement les gros tours (…) Cela veut dire par exemple que les start-up qui ont levé un tour de série A ou série B ne pourront pas recourir au marché lorsqu’elles auront consommé ces financements, en moyenne sous 24 mois », préviennent François Véron et Salim Hassad.

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