« Nous avons négocié avec nos partenaires assureurs afin qu’ils garantissent la liquidité d’Altalife à tout moment sur leur propre bilan, à hauteur de 300 millions d’euros. Cela nous évite de conserver une poche en cash », Frédéric Stolar, Altaroc
Altaroc cherche à capter le magot de l’assurance-vie française. La société de gestion cofondée par Frédéric Stolar et Maurice Tchénio vient de lancer son produit Altalife, éligible à ce qui reste l’un des placements préférés des épargnants, avec pour objectif d’y collecter plus de 100 millions d’euros cette année. Quatre assureurs – Axa, Spirica, Suravenir et Cardif – embarquent ce véhicule dans leurs contrats et des discussions vont s’ouvrir avec d’autres opérateurs, sachant qu’Altalife est uniquement distribué via des réseaux de CGP et des banques privées.
« Nous avons négocié avec nos partenaires assureurs afin qu’ils garantissent la liquidité d’Altalife à tout moment sur leur propre bilan, à hauteur de 300 millions d’euros. Cela nous évite de conserver une poche en cash, pour assurer nous-mêmes la liquidité, ce qui viendrait nettement obérer la performance du fonds, explique Frédéric Stolar. En ce qui concerne les critères de sélection des gérants d’Altalife, nous conservons les mêmes niveaux d’exigence et d’excellence que ceux que nous appliquons pour nos millésimes Altaroc. Par contre, nous consacrons la moitié de l’allocation pour effectuer des co-investissements, contre 20% avec la stratégie principale, afin de faire travailler au plus vite le capital des clients. »