« Nous ne constatons pas de ralentissement de notre deal flow. Les perturbations actuelles n’ont pas vraiment d’impact sur l’early stage », Charles Letourneur (à gauche) et Guillaume Aubin, Alven
Alven affiche un taux de re-up de 100% à l’heure de clôturer son sixième vintage à son hard cap de 350 millions d’euros. Sa base de souscripteurs s’est également élargie vers davantage d’intervenants internationaux de type fonds de fonds ou corporate funds. « La hausse de la part des LPs non européens dans notre levée reflète l’intérêt global des investisseurs pour la French Tech, se réjouit Guillaume Aubin, managing partner et cofondateur d’Alven. Celle-ci reste notre terrain de jeu privilégié même si nous nous ouvrons à d’autres pays depuis deux ans. Cela fait longtemps que nous accompagnons des entrepreneurs français qui lancent leur start-up hors de l’Hexagone et nous souhaitons maintenant être davantage présents auprès de fondateurs étrangers ».
Dans tous les pays visés par l’équipe du VC, son segment de prédilection reste l’amorçage et la série A sur lesquels il prospère depuis sa fondation en 2000. « Nous sommes dans une logique d’accompagnement du marché avec des entrepreneurs de plus en plus ambitieux dès le démarrage. La hausse de la taille de notre fonds va aussi nous permettre de conserver des réserves pour suivre plus longtemps nos participations les plus prometteuses : l’idée est d’allouer de 50% à deux tiers de nos capacités à ces réinvestissements tout en conservant un portefeuille d’une taille proche du précédent, avec une cible d’une vingtaine de lignes ».