La place prépondérante conservée par les fonds, leurs participations et les industriels dans les rachats de start-up s’est faite au prix d’une chute des valorisations payées par ces acquéreurs (photo : Paul Jeannest, cofondateur et CEO du RaiseLab)
Les fonds majoritaires, que ce soit pour leur propre compte ou celui de leurs participations, et les industriels continuent à s’intéresser de près à la French Tech. Au premier trimestre 2023, ces deux types d’intervenants ont été impliqués dans 26 rachats de start-up françaises, en ligne avec leur niveau d’activité sur les trois premiers mois de 2022 (27 opérations). Toutefois, pointe un récent rapport du BCG et de RaiseLab*, cette stabilisation en volume s’est faite au prix d’une chute des valorisations médianes payées par ces acquéreurs : elles se situaient entre 10 et 15 millions d’euros au premier trimestre 2023, loin de la fourchette 33-37 millions en vigueur en 2022 et, plus encore, du corridor 42-50 millions d’euros de 2021.