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D.R.

« Le marché de la deeptech européenne est bien plus profond que ce que l’on avait envisagé à la création de Jolt. C’est donc le moment d’y affirmer notre place, nous qui y sommes actifs depuis plus de 10 ans pour devenir le plus gros acteur paneuropéen ». Bien décidé à tenir son rang, Jean Schmitt, président de Jolt Capital, est donc reparti se frotter à la levée de fonds pour doter son quatrième vintage de 100 millions d’euros supplémentaires. Il avait été closé à 271 millions en septembre 2021. Cette extension ayant attiré quelques nouveaux LPs, les principaux paramètres de Jolt Capital IV ont été maintenus afin d’éviter une distorsion avec les souscripteurs des débuts : sa période d’investissement reste ouverte jusqu’en 2024 et son portefeuille comptera comme prévu une douzaine de lignes. A ce jour, il en comporte six. « L’idée de cette extension est de pouvoir ajouter 10 ou 20 millions d’euros dans nos meilleures participations, portant notre engagement global à leurs côtés à 40 ou 50 millions. Plutôt que de surinvestir à l’entrée, où nous souhaitons conserver une forte discipline, nous aurons à cœur de conserver une plus grande part de l’equity injecté lors des réinvestissements. L’exemple de la récente levée de 85 millions d’euros réalisée du finlandais Virta, vendeur de logiciels d’infra pour les opérateurs de bornes de recharge électrique, est significatif : sans un fonds plus gros, nous n’aurions certainement pas pu y participer en tant que lead après avoir déjà mené le tour précédent de 65 millions », explique Jean Schmitt. Il espère boucler un voire deux autres deals d’ici la fin de cette année. Ses cibles réalisent 15 à 40 millions d’euros de chiffre d’affaires.

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