« Nous sommes parvenus à élargir notre base de LPs vers de nouvelles zones géographiques, comme le Moyen-Orient ou l’Amérique latine, et de nouvelles typologies de souscripteurs, notamment les investisseurs privés », Jean Raby, Astorg
Le temps des levées de fonds éclair est définitivement révolu. Astorg, qui n’avait mis que trois mois à lever 4 milliards d’euros pour son septième fonds, en a fait l’expérience en restant sur la route plus de deux ans avec son huitième vintage, closé à 4,4 milliards. Initialement calibré pour atteindre 6,5 milliards d’euros, il avait été repositionné lors de l’assemblée générale 2023 du GP pour viser 4,5 milliards.
« L’invasion de l’Ukraine en février 2022 a bien sûr été un tournant pour les levées de fonds. Nous avons démarré la nôtre fin 2021 et le marché s’est quasiment tari à partir de ce moment-là. Plusieurs institutionnels étrangers, notamment américains, ont alors perçu l’Europe comme une zone à éviter. Nous avons constaté une reprise en 2023, déroule Jean Raby, associé en charge du business development d’Astorg. En dépit de ce contexte compliqué, nous sommes parvenus à élargir notre base de LPs vers de nouvelles zones géographiques, comme le Moyen-Orient ou l’Amérique latine, et de nouvelles typologies de souscripteurs, notamment les investisseurs privés à travers le feeder que nous avons structuré avec Crystal et une démarche commerciale spécifique ».