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D.R.

La scène se déroule au début de juillet, au large des Baléares. Un groupe d’une vingtaine de nageurs s’est donné rendez-vous pour parcourir la vingtaine de kilomètres qui séparent les deux îles d’Ibiza et de Formentera. Parmi eux se trouvent Chris Masek, patron d’IK Partners, ses associés Dan Soudry et Rémi Buttiaux, responsables du bureau parisien de la firme, la chasseuse de têtes Diane Segalen et sa fille, Jean-Pascal Tranié, fondateur d’Aloé Private Equity, et une poignée d’autres mordus de natation venant des quatre coins de la planète et d’univers sans lien avec le private equity. Tous les ans, ces sportifs amateurs mais accomplis se retrouvent pour réaliser un parcours de nage de plusieurs kilomètres en Méditerranée. Cette fois, les plus endurants sont restés neuf heures dans l’eau pour rallier Formentera, dont cinq en étant face au courant. « Chris est l’un des trois qui est resté neuf heures dans l’eau et est arrivé au bout, malgré les courants contraires. Cette anecdote souligne la détermination qui est la sienne en toutes circonstances. C’est quelqu’un qui se donne les moyens d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés et fait preuve d’une capacité de leadership à la fois naturelle et très importante », admire Diane Segalen, amie proche et présidente autoproclamée du « fan club de Chris Masek ».
Aujourd’hui installé dans le fauteuil de patron d’IK Partners, dans lequel il a été nommé en 2012, Christopher Masek n’est arrivé en Europe qu’à 14 ans avec ses parents et ses sept frères et sœurs, articulant quelques mots de français mais bien décidé à s’intégrer. Né à Boston d’un père américain et d’une mère française, il vit d’abord à Paris, où il est scolarisé dans un pensionnat tenu par les Jésuites, puis la famille part s’installer à Reims. « À notre arrivée en France, il a fallu tout réapprendre du jour au lendemain et sortir de notre zone de confort. Nos parents nous ont incités à embrasser pleinement l’identité française et à nous assimiler à la société dans laquelle nous arrivions. L’une de mes obsessions a été de tuer mon accent américain ; pour y parvenir, je me suis enregistré en train de lire les œuvres complètes de Molière. Quelques années plus tard, je suis devenu donateur de la Comédie française, car je dois énormément à ce grand monsieur », raconte-t-il. En plus de l’auteur de Don Juan, Chris Masek se prend de passion pour Alexandre Dumas et, encore aujourd’hui, consacre beaucoup de temps à la lecture.

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