« Les principaux sujets que nous investiguons touchent aux manières de quantifier la vulnérabilité des actifs face aux catastrophes naturelles, de modéliser leur impact, ou encore d’adapter les infrastructures et les bâtiments », Arnaud Delattre, Starquest
Starquest a été retenu par la CCR (Caisse centrale de réassurance) pour gérer son fonds CCR-F destiné au financement d’innovations permettant d’anticiper et de mesurer les impacts des catastrophes naturelles. Un process concurrentiel l’a mis aux prises de trois autres GPs finalistes dont Eurazeo et Mirova. Le véhicule a déjà été abondé à hauteur de 50 millions d’euros par la CCR. Cette dernière souhaite en rester le seul LP et prévoit d’y engager au total 100 millions à déployer en cinq ans. Son ticket moyen devrait être de l’ordre de 5 millions d’euros avec pour objectif de réaliser une quinzaine de transactions. L’investissement initial pourrait être finalisé au début du premier trimestre 2025.
De l’amorçage au LBO
« Cette initiative nous semble particulièrement intéressante car la thèse de CCR-F le positionne en aval de notre stratégie historique de décarbonation, portée par notre flagship Protect, puisqu’il vise à soutenir des solutions de gestion des conséquences des émissions de carbone, résume Arnaud Delattre, président de Starquest. Il a la capacité d’investir sur un large spectre allant de l’amorçage à des petits LBO même si ceux-ci ne seront pas au cœur du portefeuille. Les principaux sujets que nous investiguons touchent aux manières de quantifier la vulnérabilité des actifs face aux catastrophes naturelles, de modéliser leur impact, ou encore d’adapter les infrastructures et les bâtiments. La finalité de ce projet est bien de réduire les indemnisations demandées aux assurances ; d’ailleurs, une partie de notre rémunération est indexée sur les effets que les solutions financées auront sur le passif de la CCR ».