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Nicolas Dufourcq (1er rand à d.), président de Bpifrance, signe le premier projet du plan Juncker avec Pier Luigi Gilibert, Directeur du FEI
Nicolas Dufourcq (1er rand à d.), président de Bpifrance, signe le premier projet du plan Juncker avec Pier Luigi Gilibert, Directeur du FEI / D.R.

Après une annonce fracassante en 2014 et de nombreuses conjectures depuis, le plan Juncker et ses 315 milliards euros d’investissements promis prend enfin forme. En effet, Bpifrance vient d’annoncer un partenariat avec le Fonds européen d’investissement (FEI) et le Groupe BEI, lui accordant la gestion d’une enveloppe de 420 millions d’euros. « Cet accord fait partie de la première vague de projets entrant dans le plan d’investissement pour l’Europe, dit ‟plan Juncker”, définit Christian Dubarry, en charge du Pôle Europe à la Direction de l’International et de l’Université chez Bpifrance. Cette somme est répartie entre deux outils de financement : Le Prêt d’Amorçage Investissement (PAI) et le Prêt d’Innovation (PI). » Le premier produit cité (PAI) est doté de 100 millions d’euros, garantis à hauteur de 40% par le FEI, et complétera les levées de fonds de start-up françaises par un prêt pouvant atteindre 500 000 euros. Le deuxième (PI), qui représente 320 millions d’euros garantis à 50% par le FEI, est destiné aux entreprises plus matures, jusqu’à 500 salariés. Il sera alloué sous forme de prêts, d’un montant maximum de cinq millions, aux PME et petites ETI ayant développé des projets R&D et souhaitant passer à la commercialisation. Bpifrance dispose d’une période d’investissement de deux ans, et pourra accorder ces prêts en parallèle de ses autres produits.

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