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Nicolas Beaugrand
Nicolas Beaugrand / D.R.

En 2023, le secteur du capital-­investissement continue à traverser une période de disruptions économiques. La cinquième édition de l’étude annuelle de l’Ipem a souligné il y a quelques mois que les fonds positionnent cette année encore les sujets ESG au premier rang (72 %) de leurs préoccupations. Le reporting et la transparence restent un sujet clé, sur lequel des efforts importants sont réalisés. Les actions pour le climat sont citées comme la priorité ESG principale, avec 69 % des GPs reconnaissant que le capital-investissement peut apporter de sérieuses réponses à ces questions.
Mais il reste encore beaucoup à faire ! La moitié seulement des sondés mesure actuellement ses émissions de carbone, et seuls 4 sur 10 ont adopté des plans de réduction de leur empreinte carbone, fixé des objectifs clairs et mis en œuvre des dispositions pour compenser leurs émissions.
Si l’investissement requis peut apparaître comme un coût supplémentaire, voire une source fondamentale d’inflation, les actions en faveur de l’ESG doivent pourtant impérativement être considérées comme partie intégrante d’une dynamique d’ensemble. Des mesures prises aujourd’hui dépendront la trajectoire de long terme de l’entreprise, son image, son accès aux financements, son attractivité auprès des talents et, en fin de compte, sa capacité à préserver sa valeur de revente.

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